Avant une grossesse :
L’infertilité est une préoccupation qui concerne plus de 30 000 couples/ an. Le taux
de
réussite des PMA est estimé à 20% en moyenne. On considère que 30 % des infertilités
sont
exclusivement féminines, 20 % sont masculines, 40 % sont liées à des problèmes de
fertilité
chez les deux, 10 % sont de cause inconnue. La prise en charge doit être
globale à
commencer par l’analyse de la situation du couple et notamment de la fertilité
masculine.
Toute restriction de mobilité peut limiter la circulation liquidienne ( sang,
lymphe)
entrainant une hypercongestion à l’origine de l’inflammation des structures. L’un
des
principes fondamentaux se base sur cette théorie : « la loi de l’artère est
suprême ». En
restaurant
la bonne vascularisation des structures et le bon équilibre entre le crâne et le
sacrum on
restaure la fonction de l’organe.
En quoi consiste le traitement :
- Travailler sur les ligaments ovariens et utérins;
- Libérer le diaphragme (muscle respiratoire entre l’abdomen et le thorax);
- Libérer les ovaires par rapport au sigmoïde et cæcum essentiellement ;
- Redonner de la mobilité à l’utérus afin de restaurer une vascularisation artérielle et veineuse optimale
- Traiter les déséquilibres du bassin et lombaires
- Redonner de la mobilité aux trompes pour permettre une migration adéquate de l’œuf et des spermatozoïdes;
- Travailler sur la thyroïde qui peut jouer un rôle dans l’équilibre hormonal lié à la fertilité
Pendant la grossesse
Les motifs de consultations peuvent être variés et il y a peu de contre-indications aux techniques manuelles pendant cette période. Au cours de l’évolution de la grossesse le centre de gravité va être modifié, la posture de la femme va s’adapter à sa nouvelle morphologie avec le poids des annexes et du bébé. Si tout est conçu pour recevoir et porter le bébé durant la période de gestation, les articulations elles peuvent être mises à mal par l’hyperlaxité ligamentaire liée aux hormones ( ocytocines ) et les contraintes liées à ces modifications posturales. De plus, il est conseillé de faire un bilan avant la date du terme prévu afin de préparer au mieux le bassin pour l’accouchement. Les motifs de consultations peuvent être variés et apparaissent souvent à partir de la deuxième moitié de la grossesse : Syndrome de lacome, sciatique, sciatalgie, douleurs lombaires, cruralgie, tendinites, reflux, névralgie pudendale, pubalgie, préparation à l’accouchement, bilan pré accouchement, aide au déclenchement
Après la grossesse :
L’accouchement peut être une étape parfois difficile : accouchement très rapide, poids du bébé important, engagement difficile du bébé, épisiotomie... L’ostéopathe aura pour but de restaurer la bonne mobilité de structures osseuses, viscérales, ligamentaires avant la rééducation périnéale et limiter l’apparition des douleurs post accouchement. Parfois, il arrive que les femmes préservent une lordose importante (creux au niveau des lombaires) qui met en tension le muscle psoas. Ce muscle est responsable de l’antéversion du bassin. Un muscle psoas plus tendu augmentera la pression sur les muscles du bas du dos. Pour pallier à ce problème postural qui engendre le légendaire mal du bas du dos de la nouvelle maman, il est recommandé mettre en place des étirements et de renforcer les abdominaux et les muscles du plancher pelvien.
Motifs de consultation : douleur du coccyx (coccygodynie ), lumbago, sciatique, troubles du transit ( constipation, diarrhées ), dorsalgie